Kiddy Smile se tient là où le rythme rencontre la résistance. Ancré dans la house de Chicago et la culture ballroom, son son est à la fois physique et politique — une piste de danse qui s’exprime. Son titre phare Let a Bitch Know, sorti sur Defected, est devenu un hymne queer issu de la banlieue française, un appel à la liberté enveloppé de basses et de défi.
Mentoré et soutenu par des artistes comme Honey Dijon et The Blessed Madonna, il a bâti des ponts entre la résilience underground et un visibilité mondiale. Ses remixes — mélancoliques mais taillés pour le club — pour Aluna, Prudence, Planningtorock et Hollysiz résonnent à la fois de groove et de douleur.
En 2021, il devient un habitué de la scène queer berlinoise (Panorama Bar, Buttons, Gegen), et en 2022, il clôture le Sónar by Day avec ses danseurs dans un moment de joie cathartique. En 2024, il assure les premières parties de Madonna et Grace Jones — deux icônes de la libération queer — portant sa vision sur une nouvelle scène.
Fatigué d’attendre sa place dans une scène qui résiste encore à la diversité, il fonde Strangé au Silencio, offrant aux personnes queer noires une piste de danse qui leur appartient.
En 2025, il revient avec Spank, sur Glitterbox. Un morceau pour faire bouger les corps et faire évoluer la culture. Toujours en train de danser. Toujours en train de résister.
L’artiste jouera sur le festival dans le cadre de la Marche des Fiertés, qui se tiendra au Mans le jour même.
