En photographiant des friches industrielles abandonnées, Katre s’intéresse aux architectures et lignes de fuite de ces bâtiments oubliés. Il transpose ses clichés noir et blanc sur aluminium brossé ou d’autres supports pour y peindre ensuite la lettre K, assimilable à des traits vifs et explosifs. L’œuvre finale se caractérise par une composition dynamique et contrastée, les flashs de couleurs se confondant avec les gravats et barres métalliques des lieux photographiés.
Grâce à ces médiums variés, ses œuvres se révèlent différemment en fonction de la lumière et du regard du spectateur. La recherche de transparence, d’ombres portées et de perspectives font de ses créations des œuvres captivantes.
Son œuvre pour le festival 2025
« Mon style est un mélange de photos de lieux abandonnés, que je rends très graphiques et épurés, et de ma signature, qui explose en éclats de lumière. Sur ce mur, je n’ai peint qu’à la bombe : c’est un clin d’oeil à mes débuts dans le graffiti.
Pour insister sur l’aspect graffiti, j’ai peint lors du premier jour du festival une œuvre qui est désormais recouverte par celle-ci. Elle reprenait les codes du graff avec un remplissage de formes et de lettres. Proposer deux créations est aussi une manière de dialoguer avec les gens, de les surprendre et de leur montrer le lien entre mes débuts et mon art conceptuel d’aujourd’hui. »
