LimaLima débute sa pratique de l’art dans l’espace public lors d’un projet qu’elle crée au Moyen-Orient en 2013, inspirée par la culture locale, son artisanat et les codes d’une identité culturelle.
Sa démarche artistique se développe sur deux axes : l’art urbain et le travail personnel en atelier, l’un faisant écho à l’autre, étendant les limites des champs d’application.
Elle amorce son processus créatif en collectant des photographies principalement issues de ses propres voyages, découvertes et entourage. La place de la mer, de la nature, de l’humain et de l’animal y est prépondérante.
Son œuvre pour le festival 2025
« En préparant ma création en amont, je suis tombée sur des photos de la mer d’Aral, en Ouzbékistan, qui s’est complètement asséchée et où se trouvent désormais des carcasses de bateaux. J’ai trouvé ce phénomène intéressant par rapport à l’actualité écologique et climatique.
Le bateau évoque également ma région, la Bretagne, où l’on peut trouver des cimetières de bateaux. Dans ce monde perdu on garde une petite touche d’espoir avec un enfant qui rêve de pouvoir naviguer de nouveau. »
