Nina Missir s’inspire du vivant, des textures organiques (poils, nervures, écorces) ou encore de la richesse infinie des palettes de couleurs offertes par la nature. Elle travaille également sur la représentation de corps, essentiellement féminins, qu’elle met en scène dans des espaces colorés et énigmatique. Elle puise pour cela son inspiration dans l’aura des femmes de son entourage, leurs histoires et leurs mystères.
Son œuvre pour le festival 2025
« J’ai fait un portrait de mes origines méditerranéennes. J’aime travailler sur les flux migratoires : ma mère est sicilienne, une île qui a toujours accueilli des migrations, tandis que mon père est corse et arménien et sa famille est née en Grèce.
J’ai donc représenté des arches carthaginoises typiques de la région de Palerme, les falaises de Bonifacio et les femmes sont inspirées de celles de ma famille.
J’apprécie le fait que le public s’interroge sur le lieu représenté : on ne sait pas forcément si c’est le sud de la France, la Grèce ou un autre pays. »
