Après vingt ans d’une pratique assidue du travail de la lettre, BREZ se tourne vers une production plus expérimentale faisant se télescoper abstraction figurative, compositions géométriques et spontanéité brute du “trait” aérosol, propre au Graffiti.
« Je me suis inspiré de l’environnement. Il y a un peu un paysage des Landes ici, et il y a cette histoire de l’Hélianthème Faux Alysson, qui est une plante endémique et qui est protégée. Elle empêche la construction d’une partie de la zone industrielle. Je trouve cela assez intéressant qu’une petite fleur, qui fleurit pendant un mois et qui disparaît empêche notre société industrielle de s’implanter.
On a aussi des plantes qu’on appelle mauvaises herbes comme les pissenlits, les orties et qui ne sont pas des mauvaises herbes. Ce sont des plantes envahissantes qui poussent dès que l’homme laisse un endroit en friche. Quand tu peins dans des usines abandonnées, tu en croises. Tu vas dans des usines ou l’homme était présent et il n’y avait pas de plantes et tout à coup l’homme est parti, et là tu vois la nature reprendre le dessus, et toutes ces mauvaises herbes sont les premières à venir coloniser cet espace abandonné ».