Antoine Martinet, dit MioSHe, est à la fois illustrateur et muraliste. Il occupe une place singulière dans le paysage des arts visuels, à la croisée des mondes « académiques », de la tradition de l’histoire de l’art de la peinture, et d’une culture plus « urbaine » via la peinture murale. Ces dernières années, il développe un projet global intitulé Vestigium Park où il revisite les archétypes de l’art ancien pour mieux nous parler de sujets contemporains comme le paradigme de l’anthropocène ou les éternels rapports de domination en société.
« L’idée était de travailler sur les thématiques du cirque mais pas au sens premier du terme. Il s’agit plus du corps en mouvement, il y a cette dégringolade de tuyaux qui tombent. Il y a des personnages qui défient l’apesanteur et qui se retrouvent en l’air, éclatés dans l’instant. C’est cela l’idée, c’est de figer un moment où il y a des personnes qui sont un peu en train de distribuer, de jouer avec ces énormes cylindres et forcément il y a la référence à la performance du cirque et aussi à la danse contemporaine, il y a un truc un peu sur la danse ».
